Les rivières, en fonction de leur difficultés sont classées en 6 catégories. Ces catégories s'appliquent également à des passages ponctuels (on parle souvent de "une rivière classe II avec quelques passages III).
Un cours lent et régulier, peu d'obstacles, peu de remous, des vagues régulières.
Cours régulier, vagues régulières, remous moyens, faibles tourbillons et rapides, obstacles simples dans le courant. Petits seuils à franchir.
Des vagues hautes et irrégulières, de gros remous, des tourbillons, des rapides sur lesquels on garde néanmoins une bonne visibilité. De nombreux obstacles divers agrémentent un courant rapide.
La classe IV diffère principalement de la classe III par le manque de visibilité dont dispose le kayakiste au moment où il s'apprête à franchir les passages. Une reconnaissance précise devient obligatoire. De grosses vagues continuelles, des rouleaux puissants, de nombreuses roches obstruant le courant, des chutes plus élevées avec rappels.
Classe V - Extrêmement difficileUne reconnaissance particulièrement soignée de rigueur avant d'aborder la descente. Vagues, tourbillons, rapides à l'extrême, dans des passages étroits, des chutes très élevées avec entrées et sorties difficiles, rochers dangereux... des rivières réservées aux meilleurs pratiquants !
On touche là aux limites de la navigabilité. Réputées infranchissables, ces rivières constituent néanmoins des défis que relèvent les kayakiste de l'extrême.
NB : en fonction du niveau d'eau (pluies, orages, lachers EDF ou même par très bas niveau), une rivière peut subitement changer de catégorie. Il est donc impératif, avant toute descente, de consulter les bulletins météo et éventuellement de contacter EDF pour s'enquérir des horaires des lâchers. Le kayakiste indépendant devra s'enquérir de la dangerosité des passages qu'il sera amené à rencontrer par la lecture d'un bon guide (par exemple "Le Guide Itinéraire - 700 rivières de France" de Daniel Bonnigal) et en contactant les kaykistes locaux qui se feront un devoir de le renseigner.
