Notre parcours habituel part du club de Ruelle et arrive à l’ïle de la mairie du Gond Pontouvre, qui offre un point de débarquement pratique, avec grand parking, facile à repérer.
Au départ, on voit sur la droite le beau bâtiment de la minoterie Guimard, et après 300 m, on passe sous la passerelle des Seguins. Très bien pour les amis qui veulent voir passer ou photographier, mais les bateaux y arrivent très vite, il faut prendre de l’avance (les ruelles étroites du vieux quartier obligent y alle à pied…).
Deux passages s’offrent alors :
a) on prend le bras au ras de la rive gauche après la passerelle ; peu après, une petite brèche vers la droite quitte le bras en cul-de sac, puis on saute, le long du mur du petit moulin des Seguins, une digue d’une trentaine de centimétres.
b) en continuant au milieu vers un groupe d’arbres, percé de plusieurs passages tous utilisables, on trouve après eux un large bras à droite d’une île, et un petit bras à gauche, qu’on emprunte. Encore 100 mètres, et un passage à gauche à travers l’île donne accès au clou de la descente dit "le goulet", un courant assez rapide et un peu sportif qui serpente entre quelques arbres.
Les deux passages se rejoignent.
Le point de repère suivant est la passerelle de la papeterie Alamigeon, qui réunit les usines des deux rives, à 1 km du départ. Attention à ne pas se faire plaquer contre une pile de cette passerelle (c’est facile en été, moins facile en hautes eaux d’hiver). On joue à passer coté droit entre des branches pendantes de grands platanes de l’île en rive droite, ou on revient vers la gauche pour plus de tranquillité.
A la pointe de cette île, deux passages s’offrent de chaque coté de l’ïle suivante. On prend à droite à angle droit, un petit bras, ou on continue à gauche par un large bras souvent très envahi par les herbes. Les deux se rejoignent et on découvre alors deux belles roues dans le courant. Là, attention, le courant pousse sur la pointe d’une île, et il faut prendre le bras de droite, du coté des roues, ou le bras à gauche, mais surtout pas l’étroit passage au milieu de l’île, bouché plus loin.
On évite ensuite le bras de droite, parfois peu pratique qui mène vers une pisciculture. Ce bras sépare de la rive droite la plus grosse île de la Touvre, l’île des Ellias. Après elle, on voit un pont très haut, celui de la nouvelle route qui contourne le centre. On passe sous ce pont en prenant le bras de droite. C’est le bonheur des photographes qui voient d’en haut les tâches vivement colorées des bateaux sur le fond vert de l’eau. On laisse ensuite sur la gauche les bassins d’une pisciculture, en prenant le bras le plus large à l’extrême droite, ou le bras juste avant qui traverse les branches pendantes de saules pleureurs.
Repère suivant, le restaurant de Moulin Neuf, à 3 Km du départ.
Longer la digue, puis continuer sur le bras en face, sur une cinquantaine de mètres jusqu’à trouver une glissière fléchée, à prendre avec un peu de vitesse (à noter qu’en 2009, le niveau d’eau ayant baissé, il est indispensable de débarquer et de porter sur celle-ci). La glissière passée, le plus simple est de longer la rive droite.
Repère suivant, la place des Chaumes au Gond Pontouvre. Débarquement possible par une chaussée en pente douce. Cette place sert de terminus pour des descentes courtes. Tout de suite après on passe ( à 3,5 Km du départ) , sous le pont de la route de Paris, par l’arche de droite pour être bien placé pour prendre la seconde glissière.
Le courant en bas est assez rapide et mène tout droit, si l’on n’y prend pas garde dans les branches d’un arbuste, il faut orienter le bateau vers la gauche sitôt en bas de la glissière pour se rapprocher du barrage et le longer. Sur la gauche on voit une belle roue de moulin, malheureusement immobile.
Le large bras rive gauche permet de continuer sans encombre. Le bras de droite ne manque pas de charme, il se divise ensuite en nombreux petits bras entres les îles des Anglades. On finit après quelques aller-retour dans des bras bouchés, par retrouver le bras de gauche.
Repère suivant, la longue digue de Foulpougne, qu’on franchira par la glissiére (fléchée, comme toutes les glissières) au début de la digue. Après c’est tout droit, on passe sous une passerelle en bois, (encore un endroit pour les photographes) puis on traverse le parcours de slalom du club du Gond Pontouvre, enfin on passe sous le viaduc SNCF (à presque 5 km du départ).
Le viaduc passé, on longe l’île du parc de la mairie du Gond Pontouvre, jusqu’à la pointe de cette île. On tourne à gauche autour de cette pointe, dans un petit bras, et on débarque.
Le parcours dure de une (en allant vite) à deux heures (sans se presser), suivant les baignades inopinées ou voulues des participants.
Le parcours peut aussi se prolonger en aval jusqu’à la Charente, il faut prendre le bon bras (le plus à droite) et passer la glissière de l’ancienne usine COFPA. Après 6,25 km, l’eau fraîche de la Touvre rencontre l’eau chaude (en été) de la Charente. Après 7 km, on passe sous la passerelle de Bourgines, avec une vue splendide sur la ville d’Angoulême et on finit par débarquer rive gauche, en face du Club de Canoë-Kayak (et Aviron) d'Angoulême et du garage Fiat. L’accès et le parking des véhicules sont faciles sur le port l’Houmeau. Les derniers kilomètres en amont d'Angoulême sont très calmes. On ajoute alors une petite demie-heure à la durée du parcours.
Il est possible de descendre la Touvre en partant de la rue du Pont neuf (à Ruelle). Les jours non ouvrés les parkings de la DCNS sont à peu près vides et disponibles. Contourner la première digue par une passe rive gauche, juste après un pont, suivre le long d’un haut mur gris. On traversera le slalom du club de Ruelle et on retrouvera là le parcours décrit ci-dessus après 300 métres.